
Badaroux
c’est où ? Bonne question, les habitués de la RN 88 qui
l’emprunte pour descendre au soleil via Millau connaissent
certainement, une petite dizaine de kms avant d’arriver à Mende
dans la descente de la vallée du lot. Qui dit vallée dit coteaux
de chaque côté ? On va y revenir.
Pourquoi
Badaroux ? Et pourquoi pas ? L’idée cette année, était de
partir un peu moins loin (que le Lubéron) tout en proposant un
programme adapté (presque) à tous, 15 kms + marche. Aussi,
l’idée particulière de la course, un duo, a également séduite le
bureau.
Combien à
Badaroux ? Une trentaine de licenciés et accompagnateurs.
Alors ce
week-end ? Parfait, à en croire la satisfaction générale au
moment de se quitter le dimanche soir.
Mais
avant ? Avant ? un trajet d’une heure jusqu’à Châteauneuf de
Randon, commune célèbre, par l’histoire de Dugueslin et celle
de la famille Paradis. On a quand même un peu attendu justement
Mme Paradis, véhiculée par son coéquipier de fortune Olivier,
ils s’étaient arrêtés en pharmacie (une histoire de pansement
d’orteil, paraît-il).
Ensuite, encore
une petite demi-heure pour rejoindre l’écran de verdure du lac
de Charpal, le temps incertain du matin laisse place à un soleil
avantageux et le pique-nique commence sous les meilleurs
hospices !
L’apéro,
conduit de main de maître par un Djack B très motivé ne fut
qu’une formalité, le rosé gagné au Lubéron y est passé (tant pis
pour les absents), djack, encore lui, y fit un honneur
particulier.
Le repas soumis
à la rigoureuse intendance Clastrienne fut apprécié de tous et
rien ne manquât, une profusion de salades, quiches, pizzas,
viandes, gibiers, poissons, et autres mets tous plus savoureux
les uns que les autres. Un repas diététique et bien approprié à
l’effort du lendemain, néanmoins bien arrosé comme il se doit ou
là encore, et c’est assez surprenant djack se montra à son
avantage (ce qui ne fut pas le cas le lendemain, ah mais voilà
l’explication). Les desserts étaient à la hauteur avec une
mention particulière pour le Rhum au cake de châtaignes, réalisé
par Monique.
Ensuite,
programme libre, champignons (de magnifiques cèpes trouvés par
Franck et Pierrot), ballade autours du lac (mais non Robert ne
s’est pas perdu, il cherchait des champignons) ou concours de
pétanque, avec une belle équipe de vainqueurs : Franck et Mylène
et une déception Henry et Pierrot qui visiblement peinent à
retrouver leur niveau.
En fin
d’après-midi départ pour Mende et l’hébergement au village de
vacances « Le Chapitre ».
Installation
après tirage au sort des numéros de chambre (ouf, j’ai évité la
proximité de la suite du président), démonstration de Patrik L
qui avec sa bonne tête de militaire maîtrise l’art de faire son
lit au carré. Djack, lui, qui s’était endormi avait la chance
d’avoir toute sa famille pour l’assister.
Juste avant
l’orage, apéro sur la terrasse avec ce qui restait de midi,
c’est à dire pas grand-chose, nous sommes alors rejoints par
Gégé, Domi et …Michel P nous faisant dire que Nathalie avait
enfin retrouvé sa vraie moitié.
Un repas
convivial, avec chambrage à gogo entre les duos du lendemain, le
premier prix à Pierrot expert en la sorte, vanne en tout genre
et plaisanterie fine à foison….
Une petite
virée dans le centre ville pour une petite bière bien
sympathique (à l’initiative de dj---k bien sur) et dodo pour
tout le monde car compétition le matin.
Et la
course ? D’abord les conditions : on se lève avec un temps
gris, pluvieux, le ciel est tout bouché et il ne fait pas chaud
du tout, le moral des troupes atteint ? Sûrement pas, nous voilà
partis pour Badaroux.
Trois groupes :
les motivés qui préparent le marathon et s’échauffe autours du
stade sous la pluie ; les dégoûtés et leur présidente Catherine
qui se demandent ce qu’ils fichent ici effrayés de plus par les
dires des organisateurs (tunnels enratisés, descentes
périlleuses, franchissement de rivières en crues), et les
marcheurs qui ont décidés pour certain de rester au chaud.
Mais au moment
du départ miracle, le ciel s’éclaircit, la pluie s’arrête et la
journée sera finalement belle.
La course très
belle, un parcours vallonné à souhait et effectivement des
obstacles sympathiques à franchir, en plus, pour certains
(n’est-ce pas Béné ?), un duo de V2 ou V3 (ils avaient l’air
vieux même s’ils avançaient vite) à rattraper, ou à tenir à
distance… Vraiment sympa cette idée de courir à deux, à chacun
son lièvre ou son boulet (choisissez) le tout étant de finir
ensemble.
Quelques
images croustillantes :
-
Henry se faisant porter par Franck pour traverser le Lot
laissant presque se noyer Jacqueline et Cathy ,
-
Michel déboité derrière la grande foulée de Pat ,
-
André et Gilbert silencieux mais efficaces dans
l’effort,
-
Djack et les 3 drôles de dames mouillées jusqu’à la
poitrine (si, si Pat a vérifié),
-
Gégé en souffrance derrière son équipier de luxe affuté
comme jamais,
-
et nos nombreux supporters non avares d’encouragements,
Michel et Michelle, Marie Louise, Bernadette, Robert, Marinette
et son appareil photo, Mylène, Domi et les demoiselles Batisse.
(merci à eux).
Une
bonne douche à l’arrivée et un excellent repas concocté
(taloché) par un maçon professionnel pour nous remettre
d’aplomb. Et pour finir, un podium (en V2 finalement après
enquête ) pour DD et Pierrot.
Voilà un
résumé à peu près honnête de cet excellent WE si ma mémoire
n’est pas trop défaillante, en espérant vous avoir retranscrit
la bonne humeur générale si importante pour la vie d’une
association.
